Respecter l’environnement, manger des légumes sains et délicieux, faire partager à ses enfants l’amour de la nature et des bonnes choses : de plus en plus de jardiniers se tournent vers des alternatives aux nitrates et pesticides. Le jardin bio fait de nouveaux adeptes. Découvrez nos conseils de base pour réussir votre jardin ou potager écologique et réussir vos semis.
Appliquer les principes de rotation des cultures
Nécessaire à la fertilité des sols, la rotation des cultures ou assolement est la première règle à respecter pour ne pas appauvrir le terrain. C’est l’élément clé pour garder un sol riche sans utiliser d’engrais chimiques. Le principe est connu depuis les débuts de l’agriculture et il est assez simple à mettre en place. Pour commencer, on divise le jardin en différentes parcelles et on plante sur chacune d’elle des variétés ayant des besoins différents en ressources et en eau. Tous les ans, on fait tourner les cultures de façon à ne jamais planter deux années de suite la même famille de légumes ou de fruits sur le même carré de sol.
Le principe de rotation va plus loin car certaines espèces sont particulièrement indiquées pour succéder à d’autres. Les exemples les plus connus au potager sont par exemple :
Pommes de terre → Radis → Laitue ou betterave
Légumineuses → chou → Tomates
Associer les plantes par affinités
Chez les plantes, on peut dire que l’union fait la force. On appelle la technique d’association de plantes le compagnonnage : pour chasser les nuisibles et parasites, certaines espèces trouvent une certaine complémentarité lorsqu’elles sont plantées cote à cote. Par exemple, le romarin et le thym plantés à coté des choux permettent de lutter contre les pucerons et la piéride. La bourrache fait fuir les limaces et les doryphores et trouve tout à fait sa place à côté des laitues et des pommes de terre. Le potager fleuri est un autre exemple d’associations de plantes : en laissant pousser quelques fleurs à proximité des légumes, ces derniers sont beaucoup moins attaqués par les insectes.
Compost et purin d’ortie : les deux indispensables
Facile à faire chez soi avec ses pelures de légumes (bio), le compost est un très bon allié dans e jardin. Le fabriquer soi même permet de faire des économies et de le réaliser de façon écologique. Tous les déchets végétaux de l’alimentation mais aussi du jardin (déchets verts) peuvent être utiles au compostage. Les seuls déchets à ne pas inclure sont les déchets animaux (restes de viande, poisson, oeufs, fromage) et les branchages de végétaux malades.
Le purin d’ortie est l’engrais bio numéro un du jardinier écologique. Il agit comme engrais mais aussi comme répulsif contre de nombreux insectes, notamment les pucerons. Sa recette est facile et on la trouve sur de nombreux sites internet. En voici une version rapide et simple :
Recette du purin d’ortie
– dix litres d’eau
– un kilo d’orties fraîches
Laisser macérer le mélange pendant 15 jours en n’oubliant pas de remuer une fois par jour. Filtrer, laisser reposer et utiliser rapidement. Conserver à l’abri de la chaleur.